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By-pass gastrojéjunale

by pass

Qu’est ce qu’un by-pass gastrojéjunale

Technique restrictive et malabsorptive qui permet de diminuer à la fois la quantité d’aliments ingérés (la taille de l’estomac est réduite à une petite poche) et l’assimilation de ces aliments par l’organisme, grâce à un court-circuit d’une partie de l’estomac et de l’intestin (aucun organe n’est enlevé). Les aliments vont directement dans la partie moyenne de l’intestin grêle et sont donc assimilés en moindres quantités.

Cette intervention est réalisée en cœlioscopie à travers 5 petits orifices

By-pass gastrojéjunale

C’est l’intervention qui a le plus de recul dans le temps.

Elle est efficace mais aussi complexe.

Un bypass gastrique est privilégié en cas d’IMC élevé et/ou de pathologies associées comme le diabète, l’hypertension, le syndrome d’apnées du sommeil, le reflux gastro-œsophagien…

Le By-pass gastrique est en effet très efficace sur le diabète et peut permettre dans certains cas de le guérir temporairement, on parle alors de rémission.

 

Le bypass gastrique est contre indiqué en cas de nécessité d’exploration de l’estomac, du duodénum, du pancréas ou des voies biliaires. En effet, l’estomac est complètement exclu. Il n’a pas en revanche été mis en évidence d’augmentation des pathologies gastriques comme le cancer.

Le bypass gastrique est aussi contre indiqué dans certains cas d’anémie (baisse de l’hémoglobine).

En raison de la malabsorption, il existe un risque de carences justifiant une prise quotidienne indispensable de vitamines.

Un suivi régulier à vie est nécessaire.

Le choix de cette intervention sera discuté et décidé en consultation.

 

Perte de poids attendue :

 

De l’ordre de 70 à 75 % de l’excès de poids, ce qui correspond à une perte de poids d’environ 35 à 40 kg. Le recul sur ces résultats est de 20 ans

Risques/complications

 

Rares complications non spécifiques, liées à toute chirurgie abdominale :


- Complications thromboemboliques (phlébites, embolie pulmonaire)
- Complications hémorragiques (plaies vasculaires, hématomes)
- Complications infectieuses sur incisions (abcès de paroi), cathéters, drains et sondes.
- Plaies digestives, brides et occlusions intestinales secondaires
- Plaies vésicales, rétentions d’urines post-opératoires

 

Il existe aussi des complications exceptionnelles liées à la coelioscopie:
Survenant lorsque l’on gonfle l’abdomen ou quand on introduit le premier trocart au début de l’opération, elles peuvent nécessiter une conversion en une grande ouverture (laparotomie).


Il s’agit en général de blessures de gros vaisseaux comme l’aorte abdominale ou de blessures des organes proches du site opératoire, essentiellement digestifs (intestin) ou urinaires (uretère, vessie). Ces blessures accidentelles peuvent être favorisées par la complexité de l’intervention ou des circonstances anatomiques imprévues. Leur reconnaissance immédiate permet en général une réparation sans séquelle, mais elles peuvent parfois passer inaperçues lors de l’intervention et provoquer une péritonite ou un abcès post-opératoire. Elles peuvent exceptionnellement entrainer le décès du patient.

 

Risque de conversion: en coelioscopie, si un problème survient ou si les conditions ne permettent pas de réaliser l’intervention convenablement, il est décidé d’ « ouvrir » pour remédier aux difficultés rencontrées.

 

Si vous êtes fumeur, il est recommandé d’arrêter l’intoxication. Les patients fumeurs ont plus de risque d’infection, cicatrisent moins bien (risque augmenté de fistule) et peuvent présenter des complications lors de l’anesthésie.

 

Risques spécifiques :

- Fuite < 2% (souvent nécessité d’une reprise chirurgicale, parfois de plusieurs gestes endoscopiques et/ou radiologiques)

- Ulcère ou rétrécissement au niveau de la jonction entre l’estomac et l’intestin

- Hémorragie postopératoire précoce

- Occlusion de l’intestin

- Carences nutritionnelles (surveillance à vie)

- Calculs vésiculaires symptomatiques (cf chirurgie de la vésicule biliaire) liés à l’amaigrissement

- Complications fonctionnelles : dumping syndrome*, diarrhées ou constipation, hypoglycémie après le repas avec hyperinsulinisme.

- *Dumping syndrome : sensation de malaise (avec palpitations, mal de tête, nausée, diarrhée…) qui peut survenir juste après un repas. *Ce syndrome est dû à l’arrivée massive et rapide dans l’intestin d’aliments très riches en graisses ou en sucres.

 

Comme dans toute intervention abdominale, des déformations de la paroi de l’abdomen (éventrations) et des brides intra-abdominales sont possibles.

 

Morbidité liée à l’opération: 10%

Mortalité liée à l’opération: 0,5%

Consignes post-opératoires

 

- Avant l’intervention, une ordonnance pour le traitement antalgique vous a été remis pour que vous puissiez le prendre dès votre retour à domicile. Respectez bien les consignes qui y sont écrites. Si les douleurs ne sont pas soulagées malgré le traitement maximal, contactez votre chirurgien ou consulter votre médecin.

- Si vous présentez de la fièvre durant le premier mois, contactez votre chirurgien ou consulter votre médecin en urgence.

- Il est recommandé de marcher normalement dès le lendemain de l’intervention. Après la consultation de contrôle avec votre chirurgien à 1 mois, il sera décidé si vous pouvez reprendre vos activités physiques.

- Un arrêt de travail sera nécessaire après l’intervention et la durée sera déterminée en consultation avant l'intervention selon votre travail.

- Il sera prescrit des soins de cicatrice, par une infirmière, tous les jours jusqu’à la cicatrisation complète.

Ceci permet qu’un professionnel de santé contrôle au début quotidiennement le risque que vous fassiez une infection sur les cicatrices ou tout autre problème.

Cela peut se manifester par des douleurs inhabituelles et/ou de la fièvre et/ou une cicatrice inflammatoire et/ou des palpitations. Contactez votre chirurgien ou consulter votre médecin en urgence si le cas se présente.

- Vous devrez suivre le protocole de réalimentation.

- Port de bas de contention et anticoagulation par injection pendant un mois.

- Une consultation de contrôle avec votre chirurgien est prévue 1 mois après l’intervention. Mais pour tout problème, votre chirurgien reste disponible dans l’intervalle.

- Comme après toute chirurgie de l’obésité, la grossesse est déconseillée pendant la première année post-opératoire. Une contraception efficace est donc recommandée.

Fiche d’information des sociétés savantes

 

https://www.lasfce.com/uploads/files/Fiche%20information%20Bypass%20FCVD.pdf

 

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