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Sleeve gastrectomie

sleeve gastrectomie

Qu’est ce qu’un sleeve gastrectomie ?

Technique restrictive qui consiste à retirer environ les 2/3 de l’estomac et notamment la partie contenant les cellules qui sécrètent l’hormone stimulant l’appétit (ghréline). L’estomac est réduit à un tube vertical et les aliments passent rapidement dans l’intestin. L’appétit est diminué. Cette technique ne perturbe pas la digestion des aliments car le circuit alimentaire est inchangé.

Cette intervention est réalisée en cœlioscopie à travers 5 petits orifices.

Sleeve gastrectomie

Même si le recul de cette chirurgie est moins important que le bypass, il peut être affirmé que les résultats sont satisfaisants, avec un bon confort alimentaire et un risque opératoire acceptable. Le circuit intestinal n’étant pas modifié, le risque de carences vitamino-nutritionnelles est faible.

 

Les contre-indications de la sleeve gastrectomie sont un reflux gastroœsophagien sévère, à fortiori en cas de modification de la muqueuse œsophagienne (endobrachyoesophage) et de hernie hiatale importante.

 

Un antécédent d’anneau augmente le risque de fuite au niveau de l’agrafage de la sleeve gastrectomie. C’est la raison pour laquelle nous préférons dans notre centre réaliser un by-pass gastrique après anneau.

 

Seul le respect d’une bonne hygiène de vie évitera que l’estomac restant ne se dilate.

 

Perte de poids attendue :

 

De l’ordre de 50 à 60 % de l’excès de poids après deux ans, ce qui correspond à une perte de poids d’environ 25 à 35 Kg.

Risques/complications

 

Rares complications non spécifiques, liées à toute chirurgie abdominale :


● Complications thromboemboliques (phlébites, embolie pulmonaire)
● Complications hémorragiques (plaies vasculaires, hématomes)
● Complications infectieuses sur incisions (abcès de paroi), cathéters, drains et sondes.
● Plaies digestives, brides et occlusions intestinales secondaires
● Plaies vésicales, rétentions d’urines post-opératoires

 

Il existe aussi des complications exceptionnelles liées à la cœlioscopie :


Survenant lorsque l’on gonfle l’abdomen ou quand on introduit le premier trocart au début de l’opération, elles peuvent nécessiter une conversion en une grande ouverture (laparotomie).
Il s’agit en général de blessures de gros vaisseaux comme l’aorte abdominale ou de blessures des organes proches du site opératoire, essentiellement digestifs (intestin) ou urinaires (uretère, vessie).

Ces blessures accidentelles peuvent être favorisées par la complexité de l’intervention ou des circonstances anatomiques imprévues. Leur reconnaissance immédiate permet en général une réparation sans séquelle, mais elles peuvent parfois passer inaperçues lors de l’intervention et provoquer une péritonite ou un abcès post-opératoire.

Elles peuvent exceptionnellement entraîner le décès du patient.

 

Risque de conversion: en cœlioscopie, si un problème survient ou si les conditions ne permettent pas de réaliser l’intervention convenablement, il est décidé d’ « ouvrir » pour remédier aux difficultés rencontrées.

 

Si vous êtes fumeur, il est recommandé d’arrêter l’intoxication. Les patients fumeurs ont plus de risque d’infection, cicatrisent moins bien (risque augmenté de fistule) et peuvent présenter des complications lors de l’anesthésie.

 

Risques spécifiques :

- Fuite < 2% Rare mais difficile à traiter (souvent nécessité d’une reprise chirurgicale et de plusieurs gestes endoscopiques et/ou radiologiques)

- Ulcère ou rétrécissement au niveau de l’estomac

- Hémorragie postopératoire précoce

- Carences nutritionnelles possibles (à surveiller)

- Reflux gastro-œsophagien (remontées acides et alimentaires dans l’œsophage) et inflammation de l’œsophage, d’où la nécessité d’un suivi annuel et de contrôle par endoscopie régulièrement

- Calculs vésiculaires symptomatiques (cf chirurgie de la vésicule biliaire) liés à l’amaigrissement

- Dilatation de l’estomac et reprise de poids

 

Comme dans toute intervention abdominale, des déformations de la paroi de l’abdomen (éventrations) et des brides intra-abdominales sont possibles.

 

Morbidité liée à l’opération: 10%

Mortalité liée à l’opération: 0,2%

Consignes post-opératoires

 

- Avant l’intervention, une ordonnance pour le traitement antalgique vous a été remis pour que vous puissiez le prendre dès votre retour à domicile. Respectez bien les consignes qui y sont écrites. Si les douleurs ne sont pas soulagées malgré le traitement maximal, contactez votre chirurgien ou consulter votre médecin.

- Si vous présentez de la fièvre durant le premier mois, contactez votre chirurgien ou consulter votre médecin en urgence.

- Il est recommandé de marcher normalement dès le lendemain de l’intervention. Après la consultation de contrôle avec votre chirurgien à 1 mois, il sera décidé si vous pouvez reprendre vos activités physiques.

- Un arrêt de travail sera nécessaire après l’intervention et la durée sera déterminée en consultation avant l'intervention selon votre travail.

- Il sera prescrit des soins de cicatrice, par une infirmière, tous les jours jusqu’à la cicatrisation complète. Ceci permet qu’un professionnel de santé contrôle au début quotidiennement le risque que vous fassiez une infection sur les cicatrices ou tout autre problème. Cela peut se manifester par des douleurs inhabituelles et/ou de la fièvre et/ou une cicatrice inflammatoire et/ou des palpitations. Contactez votre chirurgien ou consulter votre médecin en urgence si le cas se présente.

- Vous devrez suivre le protocole de réalimentation.

- Port de bas de contention et anticoagulation par injection pendant un mois.

- Une consultation de contrôle avec votre chirurgien est prévue 1 mois après l’intervention. Mais pour tout problème, votre chirurgien reste disponible dans l’intervalle.

- Comme après toute chirurgie de l’obésité, la grossesse est déconseillée pendant la première année post-opératoire. Une contraception efficace est donc recommandée.

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